Le 22 février 1943, trois étudiants allemands d'une vingtaine d'années
sont guillotinés après avoir été torturés dans la prison de Stadelheim,
près de Munich. Leur crime est d'avoir dénoncé le nazisme dans le
cadre d'un mouvement clandestin, «La Rose blanche»
Sophie Scholl, son frère Hans et leur ami Probst
En 1942, un noyau dur se constitue autour de Hans et Sophie Scholl
(protestants) et de trois étudiants en médecine que lie une solide amitié :
Alexander Schmorell (25 ans, orthodoxe et fils d'un médecin de Munich) ;
Christoph Probst, (23 ans marié et père de trois jeunes enfants),
et Willi Graf (24 ans, catholique).
En juin 1942, le petit groupe décide d'appeler les étudiants de Munich à
la résistance contre le régime nazi, véritable «dictature du mal». Sophie
se garde d'informer de ses actions son fiancé, un soldat engagé sur le
front de l'Est. Ce dernier, obtient une permission sitôt qu'il apprend
l'arrestation de Sophie,mais il arrive à Munich deux heures après son
exécution. Il va entrer dès lors dans la résistance au péril de sa vie...
(Soure Hérodote.)