Il était une fois Fleming, un pauvre fermier écossais qui vivait dans le village de Mochfield, dans la région du Ayrshire. Ce paysan travaillait dur dans son champ, afin de subvenir aux besoins de sa famille composée de huit enfants.
Un jour, qui ressemblait à tant d’autres, il entendit résonner un cri, en provenance d’un marécage tout proche. Des hurlements sous forme d’appel au secours. Ni une ni deux, il abandonna ses outils de travail, s’y précipita et y découvrit un jeune garçon enfoncé jusqu’à la taille dans une mare de boue. Apeuré, l’enfant criait, tentant de s’en libérer.
Sans hésiter une seule seconde, le paysan n’écouta que son courage et évita au jeune garçon une fin des plus tragiques. Il le ramena à la ferme où son épouse prit soin de lui avant de le laisser rentrer chez lui.
Le lendemain, un magnifique attelage, celui d’un homme riche, s’arrêta devant la ferme. Un seigneur élégamment vêtu descendit les trois marches de son fiacre et se présenta comme le père du jeune garçon sauvé la veille.
– Je suis le père de l’enfant que vous avez sauvé hier. Monsieur, je ne saurais comment vous remercier. Je veux vous récompenser pour votre peine et votre courage. Vous avez sauvé la vie de mon fils, dit-il.
– Non, je ne peux accepter d’être rétribué pour ce que j’ai fait. Nous aurions tous fait la même chose, c’est tout à fait normal. Ce que j’ai fait n’a rien d’exceptionnel, répondit le fermier écossais.
Ne pouvant contenir sa curiosité, le fils du fermier, âgé d’environ 10 ans, rejoignit son père à la porte.
– C’est votre fils ? demanda le gentleman en souriant.
– Oui monsieur, répondit fièrement le paysan.
– Alors, je vous propose un marché : offrir à votre fils le même niveau d’éducation qu’au mien. Si votre fils vous ressemble, je suis sûr qu’il deviendra un homme formidable dont nous serons tous fiers.
Déconcerté, le paysan regarda son fils, se retourna vers son riche interlocuteur avant de répondre : – Je vous remercie du fond du cœur monsieur !
Le gentleman tint parole. Le fils du fermier Fleming suivit des cours dans les meilleures écoles et fut diplômé de l’école de l’hôpital Sainte-Marie de Londres. Il finit par être connu mondialement pour sa découverte de la pénicilline, en 1927 : le célèbre Docteur Alexander Fleming.
Les années passèrent. Le fils du noble, celui-là même qui avait été sauvé du marécage, fut atteint d’une pneumonie. Et c’est un antibiotique, tout juste découvert, qui lui sauva la vie : la pénicilline.
Ce noble s’appelait Sir Randolph Henry Spencer Churchill et son fils Sir Winston Churchill.
Sir Winston Churchill et Sir Alexander Fleming restèrent amis toute leur vie. Sir Alexander Fleming décéda à Londres en 1955 à l’âge de 74 ans. Sir Winston Churchill décéda à l’âge de 91 ans, à Londres également. Ils sont tous deux enterrés dans le même cimetière.
Le 28 juin 1914, dans la chaleur de l'été, un archiduc
quasi-inconnu et son épouse étaient victimes d'un attentat dans une
ville reculée des Balkans.
Ce drame allait déclencher la guerre cinq semaines plus tard avec
au bilan dix millions de morts...
François-Ferdinand de Habsbourg et son épouse Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg, une heure avant l'attentat (source Herodote.)
La guerre de Crimée oppose de 1853 à 1856 l'Empire russe à une
coalition comprenant l’Empire ottoman, le Royaume-Uni, l'Empire français
de Napoléon III et le royaume de Sardaigne. Relativement coûteuse en
hommes, principalement à cause des maladies (comme le choléra) qui
furent plus meurtrières que les combats, elle s'acheva par une défaite
russe.
Inutile et meurtrière, la guerre de Crimée est provoquée par l'entrée des troupes russes en territoire ottoman. Le sultan, menacé d'être défait, reçoit le soutien de la France et du Royaume-Uni, qui déclarent la guerre à la Russie le 27 mars 1854. Elles sont rejointes un peu plus tard par le royaume de Piémont-Sardaigne.
Le 3e régiments de zouaves était engagé dans cette guerre et particulièrement dans la bataille de l'Alma et le siège de Sébastopol.
Officiers et homme de troupe français.
La guerre de Crimée c'est aussi plus de 500000 morts .
Empire français
Total : 95 000 morts :
10 240 tués au combat
20 000 morts des suites de leurs blessures
60 000 morts de maladie
Heureusement, mon arrière grand-père maternel en est revenu vivant.
Il appartenait au 3e régiment de zouaves.
Eugène Gilbert, né à Riom le 19 juillet 1889 et mort à Villacoublay
le 17 mai 1918, est un aviateur français, as de la Première Guerre
mondiale. Il grandit à Vichy et fait ses études au collège de Brioude.
l est attiré à 16 ans par l'aviation et entre à l'école Blériot en 1910.
Il possède le brevet n° 240. Il est nommé caporal aviateur en 1911
mais un grave accident le fait retourner à la vie civile. Il brille alors
dans de nombreuses exhibitions aériennes
Mobilisé dans l'escadrille MS 23, commandée par le capitaine
François de Vergnette de Lamotte, il nomme son avion Vengeur,
car il a perdu un ami, Pourpe. Il abat son premier avion ennemi le
2 novembre 1914, puis les 17 décembre 1914 et 10 janvier 1915.
Le 23 mai 1915, il tire au fusil depuis son avion sur un Aviatik dont
l'observateur riposte. Lors de son atterrissage, son Morane était
atteint de 26 impacts de balles. Le 7 juin, il revendique un Aviatik
descendu. Il monte alors le déflecteur de balles sur son hélice,
système inventé par Roland Garros.
Le 27 juin 1915, il atteint de huit bombes un hangar de zeppelins
à Friedrichshafen mais doit alors se poser en Suisse ; il est fait
prisonnier ; il réussit à s'évader et parvient à Annemasse le 1er juin
1916, après deux tentative en août 1915 puis en février 1916.
Le 17 août 1918, un stabilisateur de son avion s'étant brisé, il trouve
la mort lors d'un essai dans son avion.
Roman historique et régional inspiré par les écrits de l'abbaye de Cluny et par 60 ans de vie parodienne de Louis Antoine l'auteur.
La vie de ce moine écrivain correspond à la naissance de la cité d'Orval que l'on connaît maintenant sous le nom de Paray-le-Monial en Sud-Bourgogne.
Les voies impénétrables du Seigneur, certains diront le hasard, a voulu que dans un laps de temps relativement court : un siècle, 3 jeunes personnes prénommées Marguerite soient appelées à une vocation religieuse et y répondent passionnément par amour du Christ, chacune à sa manière. La première en date (1620/1700) Marguerite Bourgeoys religieuse au Canada La deuxième (1647/1690) Marguerite-Marie, en France religieuse cloîtrée. La troisième (1701/1771) Marguerite d’Youville fondatrice des Sœurs Grises au Québec. Animées d’une même foi mais en suivant des chemins bien différents, ces trois religieuses ont laissé une trace indélébile dans la longue marche de la chrétienté et on rejoint la multitude de Saintes et Saints du Paradis.
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