Au début du XVIème siècle, l'abbaye d'hommes, délabrée, devient une abbaye
de femmes et Philibert de Nérestang, marquis, père de la première abbesse et
compagnon d'armes du Roi Henri IV, réalise des travaux importants de remise
en état. Au milieu du XVIème siècle, Françoise de Nérestang, sa fille, fait construire
la chapelle baroque réalisée en Italie.

Lorsque l'abbesse de Nérestang fit parachever la décoration de son abbatiale,
elle chargea son frère, en résidence à Cazale, de lui envoyer quelques-uns des
maîtres peintres qui couvraient alors de fresques et de détrempes les églises
de Lombardie. Leurs travaux à la Bénisson-Dieu furent considérables.

Eglise de Mussy sous Dun

sous le vocable de Saint Austrégésile  évèque de Bourges
au début du VIIème siècle.

L'église, fortement remaniée n'a conservé de l'époque romane
que le choeur et l'abside du XIIème siècle.

deux petits vitraux modernes, réalisés par l'Atelier de Chapaize

La nef du XIXe siècle ne manque pas d'élégance.
Elle est voûtée d'arêtes surbaissées, que séparent des
arcs-doubleaux reçus par un couple de colonnettes,
assises elles-mêmes sur les tailloirs des colonnes
rondes de grandes arcades, coiffées de chapiteaux
toscans ; ces arcades sont en plein cintre.

Manuscrit
Auteur : atelier de Nicolas Lombard
Date : vers 1250-1260

Le Graduel de Fontevraud (Bfm Limoges, Ms. 2) est certainement
la pièce la plus exceptionnelle conservée à la bibliothèque municipale
de Limoges. Ce manuscrit copié dans la deuxième moitié du XIIIe
siècle est un livre liturgique contenant pour une année les chants de
la messe à l'intention des moines et des chanoines. Les particularités
liturgiques du texte permettent de dire qu'il fut en usage à l'abbaye de
Fontevraud (actuel Maine-et-Loire).
Le graduel est dit dAlienor de Bretagne, seizième abbesse de
Fontevraud (1302-1342) car son blason se trouve reproduit sur les
tranches du manuscrit mais on sait à présent qu' il aété copié et
enluminé vers 1250-1260 dans l'atelier parisien de Nicolas Lombard.
On ne connait pas le destin du volume avant que celui-ci entre en
possession de Pascal Hugonot, abbé de la Couture du Mans, qui
en fit don en 1387 à l'église collégiale de Saint-Junien. Le graduel
était encore à Saint-Junien au milieu du XVIIIe siècle, lorsqu'il fut
étudié par l'abbé Joseph Nadaud. C'est certainement à la Révolution
française lors de la saisie des biens religieux par l'Etat, qu'il a été
déposé à Limoges. Le Graduel d'Alienor est doublement remarquable :
par son iconographie riche et originale et par son contenu musical
(c'est une source exceptionnelle pour l'étude de la pratique du chant
grégorien aux XIIIe et XIVe siècles).

Source : http://www.bn-limousin.fr

Sur le site de la Bibliothèque Nationale du Limousin, on peut feuilleter ce vénérable manuscrit

Pour François Spoerry, qui est l’initiateur et le fondateur de Port Grimaud, 
il ne pouvait y avoir de village sans église. Dès la première maquette l’église
est présente mais, l’architecte prendra à sa charge sa construction n’ayant
pu obtenir de financement extérieur !

La première pierre de l’édifice fut posée le 2 novembre 1969 et l’église fut
inaugurée en juillet 1973. Son architecture s’inspire des églises fortifiées
de Camargue avec ses contreforts massifs en pierre de taille.

Elle a les pieds dans l’eau sur deux de ses côtés et s’orne, au sommet d’une
tour de 16 mètres de haut, d’un campanile en fer forgé supportant une cloche
de bronze.

L’intérieur, est constitué d’une nef de 29 mètres de long et de 13 mètres de
haut, et d’un transept de 11 mètres de large. Face à la mer, son vitrail unique
qui se divise en 25 petits vitraux, représente : « les mouvements du soleil en
phase avec la mer »…

L’église œcuménique de Port Grimaud a été dédiée à St François d’Assise.
Elle est la propriété des résidents. Sa garde a été confiée à un Conseil
Œcuménique composé pour moitié de catholiques et l’autre moitié de
protestants et complété par un représentant de la Copropriété.

Seule statue de l'église, une Vierge à l'Enfant dont je ne connais pas l'origine.  

André le Magnifique par la compagnie Théatrale " Les Tréteaux de Saint-Tropez"

Cette pièce a reçu 7 Molières en 1998.

Pour sauver leur petit théatre de la destruction, le maire d'un village du Gers
et sa femme, décident de monter une pièce, retraçant l'épopée héroïque du
Chevalier Saint Germaine. Ils engagent alors un comédien professionnel en
provenance de Paris pour interpréter le rôle du Chevalier, au côté de comédiens
amateurs que sont les employés municipaux et la femme du Maire.

Pour sa première, les comédiens ont remporté un succès amplement mérité
avec des dialogues à la "Pagnol" déclanchant des rires et des applaudissements
nourris du public venu nombreux dans la salle municipale de Grimaud.