Marcigny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté. La commune située au sud de la région naturelle brionnaise est connue pour son marché hebdomadaire créé en 1266 et qui a lieu tous les lundis matins.
En 1054, saint Hugues, fils de Dalmace Ier de Semur et devenu abbé de Cluny, fonda à Marcigny un petit monastère puis surtout le premier prieuré de Bénédictines dépendant de Cluny, le prieuré de la Sainte-Trinité qui resta jusqu'à la Révolution l'un des trois plus importants monastères pour religieuses de l'abbaye de Cluny. Saint Hugues fut secondé dans cette installation par son frère Geoffroy qui lui fit don des terres qu'il possédait à Marcigny.
Ce prieuré se développa rapidement accueillant jusqu'à 99 bénédictines et de 15 à 30 moines bénédictins. La ville devint alors une proie de choix pour des attaques et pillages. Elle fut prise par les Tard-Venus en 1362, puis assiégée notamment par le prince Noir en 1366, par les troupes du dauphin de France en 1420, par le comte de Clermont en 1431, par le duc de Bourgogne en 1438, par le prince de Condé en 1576, par le duc de Mayenne en 1582, par le comte de Tavannes en 1589 et par le marquis de Saint-Martin en 1591.
Le dernier bâtiment restant de ce prieuré est l'hôtel de la prieure, daté de 1777, est la dernière construction du prieuré avant son démantèlement à la révolution, et est l'œuvre de Edme Verniquet, architecte des jardins du roi Louis XVI. L'hôtel de la prieure présente la particularité d'avoir été construit sur le narthex de l'église priorale du XIe siècle.
L'office du tourisme
Préservation et mise en valeur du patrimoine historique et culturel font partie des priorités de la municipalité de Marcigny. Elle a tenu son engagement concernant la restauration et la réharmonisation de l’orgue de l’église Saint-Nicolas qui remonte à 1895.
En 2011, la municipalité accordait toute sa confiance au facteur d’orgue Franck Bistocchi, à Saint-Paul-en-Cormillon (Loire) qui constatait un empoussièrement important, et une extrême fausseté des jeux. De plus, l’orgue était attaqué par les insectes xylophages. Constat qui a nécessité une restauration totale, et un démontage complet de l’instrument et de ses milliers de pièces.
Grâce au remarquable travail du facteur d’orgue, à son talent et à son professionnalisme, l’instrument, entièrement mécanique de type romantique, a retrouvé une seconde vie.