La bourrache officinalis.
La bourrache fait partie des plantes dites cordiales.
Les Grecs l’appelaient euphrosunon, les Latins euphrosinium,
ce qui signifie «la joie dans le festin».
Ses fleurs macérées dans du vin rendaient joyeux ceux qui en buvaient.
Une piste pour ceux qui ont le vin triste. Les Anciens prescrivaient, contre
syncope et pâmoison, un sirop de jus de bourrache avec du sucre.
De l’arabe «abou rach» qui signifie «père de la sueur», son suc frais était
censé «exciter la sueur qui guérit». L’action fébrifuge et dépurative de la
bourrache était surtout imputée à la fleur qui entrait dans la composition
de «collyres maison».